Author: eric

Mardi a eu lieu la 7ème édition du TECH Insight animée avec dynamisme par Louis Escudé , Startup Manager WILCO, qui a réuni plus de 80 participants. L’occasion de décrypter le thème “Metaverse 2022 : Quelles opportunités pour les Retailers ?” avec 4 experts : Philippe Kerignard, Benjamin Chiche, Hugues Yo et Tony Infantino. Comment décoder le vrai du faux ? Par où commencer pour se lancer dans ce nouveau monde virtuel ?  

Introduction au Metaverse 

Tony Infantino, Tech Advisor chez Metagora, travaille au service des marques qui désirent s’implanter dans le Metaverse. Pour lui, donner une définition précise de ce Web 3 est assez vague, mais il le qualifie comme un univers virtuel dans lequel on se représente par un avatar. 

Comment y accéder ? De deux façons : avec une connexion en tant que simple visiteur, ou alors avec une connexion qui contient notre portefeuille numérique (wallet complet et metamask), où se trouvent les NFT, objet virtuel qui confère des droits, une valeur. Le premier metaverse voit le jour sous le nom de Second Life dans les années 2000, mais les avancées technologiques étaient plus limitées à cette époque. Actuellement, d’un point de vue Retail et business, on compte 2 principaux metaverses : 

• Decentraland, accessible simplement grâce à un lien mais peu d’utilisateurs
• Sandbox, techniquement plus de retard, mais permet plus de créativité aux utilisateurs et aux marques. La Fashion Week se déroule d’ailleurs en fin de mois là-bas, et la blockchain y est intégrée. 

Stratégie pour les marques

Hugues Yo, Directeur Retail Marketing chez Canada Goose, rebondit en expliquant que le metaverse est devenu un point stratégique intéressant à développer, il y a une réelle opportunité pour les marques d’utiliser à leur avantage cette transformation numérique en créant de l’interaction avec ces challenges technologiques. Le bémol pour lui pour l’instant est l’absence de terreau commun entre les différents univers metaverses.

La transition digitale vers ce monde va être longue et complexe, surtout pour les Grands Groupes, souligne Benjamin Chiche, CEO Barney, solution qui connecte les marques de mode au metaverse. C’est pour lui une bonne occasion de réinventer le produit, une marque peut se positionner en mettant le jeu au centre, ce qui va permettre aux clients de voir l’achat comme un souvenir de bons moments. 

RTFKT, startup créatrice de NFT, s’est d’ailleurs faite rachetée par Nike, pour lancer une collection de sneakers : une tendance renversée, en devenant la 1ère marque apparue dans un monde virtuel avant d’être dans le monde physique. En termes de volume en 2021, c’est plus de 44 Milliards de dollars en NFT ! D’ici 2026, ¾ des utilisateurs de la génération Z auront acheté dans un monde virtuel.  Un point important pour les marques, qui doivent rester au top de la technologie, en restant fidèles à l’expérience dans le monde physique, notamment grâce au twin (objet dans le monde virtuel qui représente un objet existant dans le monde physique). 

Les supports techniques et l’accessibilité pour les fournisseurs de services

Philippe Kerignard, Head of Innovation chez Bouygues Telecom, se questionne sur les bonnes façons d’appréhender le Metaverse en tant que collaborateur d’un Grand Groupe. Quand un acteur décide d’élaborer sa stratégie, les mêmes questions se présentent : Pour y faire quoi ? Sur lequel ? Représentant une marque française qui propose des services et non des produits, la bonne direction est pour lui d’établir une similitude entre ce qui est proposé en physique et dans le virtuel. Le monde des télécommunications se fait digitaliser de plus en plus, surtout avec l’arrivée de la 5G qui permettra de gérer des flux plus importants. 

Pour aller sur le hardware, des microprocesseurs vont être nécessaires, la capacité à en produire doit être efficace. Le Metaverse ouvre la porte à des collaborations entre utilisateurs, avec un accès transparent qui maintient l’anonymat, souligne Tony Infantino. La capacité justement de créer le micro hardware inquiète Benjamin Chiche, notamment le fait d’inclure dans les casques VR des cartes graphiques sans que cela n’entrave le poids de l’objet. Philippe Kerignard exprime sa confiance envers l’évolution des équipements d’ici 5 ans, lors de son expérience personnelle durant le salon CES, il a eu la chance de tester de nombreux outils technologiques plus efficaces les uns que les autres. 

Une ouverture sur un nouveau monde

Et l’appétence pour le monde virtuel, est-elle la même selon les genres ? Avec l’anonymat en ligne qui se développe, c’est une estimation compliquée à élaborer. De plus, les avatars qui voient le jour sont pour la plupart androgynes, et c’est justement toute la beauté du Metaverse de casser les genres. Légalement, ça s’avère plus compliqué. Il n’y a pas de cadre juridique établi au sein de cette dimension virtuelle. Mais alors, de quelle façon peut-on ne pas priver de liberté sans altérer celle d’autrui ? Il faut créer une jurisprudence, qui s’établira d’ici 2 à 3 ans selon Hugues Yo. Léguer des droits d’usage et d’exploitation de la propriété intellectuelle sont d’ailleurs des points sur lesquels il est possible d’agir à l’heure actuelle. 

Décrit comme le successeur d’internet tel que nous le connaissons, le Metaverse suscite de nombreuses interrogations. Tout comme aucun changement formel n’a marqué la transition du Web 1 au Web 2, le développement du Metaverse se produira naturellement à mesure que les gens passeront plus de temps en ligne et associeront davantage leur identité à la vie numérique. Le mot-clé pour le définir ? Immersion. 

Le Metaverse est le nouveau concept de monde numérique, qui fait actuellement beaucoup parler de lui. Ces espaces virtuels, ouverts à l’exploration à l’aide d’un avatar que l’on crée en amont, nous permettent de jouer à des jeux, obtenir des objets virtuels, effectuer des réunions professionnelles. Beaucoup d’organisations saisissent donc l’opportunité de s’y implanter. 

Dencentraland et The Sandbox par exemple, ont déjà un monde numérique opérationnel. Cependant, le concept de ce monde virtuel étant assez récent, de nombreuses fonctionnalités sont encore en cours de développement. 

Nous sommes fiers de vous présenter un nouveau mapping qui présente une sélection pertinente de startups dont les technologies sont connectées au Metaverse. Leur solution semble en effet compatible avec ce nouveau marché en 3D. 

La nouvelle édition de ce mapping recense 18 startups accélérées par WILCO réparties au sein de 4 catégories de #technologie :

• Web 3 : Version décentralisée d’Internet basée sur la blockchain, la technologie derrière de nombreuses cryptomonnaies.
• NFT : Abréviation du terme anglais « Non Fungible Token ». Un token est un actif numérique émis par une blockchain. Dans la même catégorie, on retrouve les bitcoins, ou encore le XRP. 
• I.A. : Ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine.
• AR/VR : La réalité augmentée (RA) et la réalité virtuelle (RV) peuvent nous offrir une expérience 3D immersive et captivante grâce à des éléments visuels qui transforment notre monde réel.

Portfolio sur les jeunes pépites représentées dans ce mapping : 

Dernièrement avait lieu un Tech Insight de WILCO sur le Metaverse, si vous désirez en savoir plus, rendez-vous juste ici : bit.ly/3ifU192

Ce matin à 9h, nous étions connectés afin de participer au TECH Insight sur l’Intrapreneuriat, organisé par un des Program Manager de WILCO, Julie D’Isanto. Nous avons eu le plaisir d’accueillir plus de 20 acteurs de l’innovation dans les Grands Groupes/ETI qui ont assisté à cette visioconférence enrichissante.

A cette occasion,  4 spécialistes de l’intrapreneuriat ont décrypté les avantages pour l’entreprise, les porteurs des solutions,  ainsi que toutes les bonnes pratiques à retenir : 

• Marie-Christine Eudes : Directrice Innovation & Services de APICIL
• Marine Gall : Déléguée Générale d’AVIATION SANS FRONTIÈRES
• Elia Fisbein : Product Designer d’AIR FRANCE
• Eric Texier : Intrapreneurship Program Manager de WILCO

Une table ronde qui s’est articulée autour de 3 points forts, et qui nous a éclairés sur les façons inspirantes d’engager ses collaborateurs au cœur de l’innovation grâce à l’intrapreneuriat. 

1. Intrapreneuriat : Définition & Accompagnement proposé par WILCO

Eric Texier a mis en lumière la signification de ce processus, qui s’établit au sein d’une entreprise. Porteur de nouvelles opportunités business et d’orientations innovantes, l’intrapreneuriat aide à la concrétisation d’idées novatrices,  avec le développement par exemple d’une nouvelle stratégie ou produit. L’intelligence collective est la source de l’intrapreneuriat, grâce aux échanges de visions professionnelles qui naissent dans les équipes.

Une explication qui s’est suivie d’un descriptif clair du programme déployé par WILCO pour aider à accélérer les intrapreneurs et et leur innovation :  

               2.Retour d’expérience APICIL & AIR FRANCE 

Motivations et critères de choix d’un programme – APICIL

Marie-Christine Eudes est  Directrice Innovation & Services d’APICIL, un Grand Groupe de protection sociale qui propose des services dédiés. L’envie d’une diversification en lien avec ces services de mutuelle, prévoyance, épargne,  s’est faite sentir, et c’est là que l’intrapreneuriat se met en place. Un réel engouement se traduit au sein des équipes, avec des collaborateurs qui veulent marquer le développement de leur entreprise tout en opérant avec leurs compétences. C’est de là que le programme d’intrapreneuriat APICIL naît, en se tournant justement vers WILCO, qui a su les accompagner dans ce projet.

En plus d’un coaching nécessaire pour les intrapreneurs, Marie-Christine soulève un des avantages de cette démarche : “L’intrapreneuriat donne la possibilité de remettre le client au centre”.

Réussites et échecs du programme – AIR FRANCE

Marine Gall a elle aussi expérimenté un programme d’intrapreneuriat au sein de son entreprise AIR FRANCE.  Pourquoi implémenter ce type de dispositif en interne ? Les collaborateurs ont d’abord une réelle connaissance de l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent, ce qui permet de leur donner l’opportunité d’aller au bout de leurs idées dans un intérêt commun. La pédagogie est un point clé pour mettre toutes les chances de son côté : formation des comités de jury avec les collaborateurs métiers, marque d’une réelle partie prenante ; et de regards extérieurs, comme des VC, pour confronter le projet. Une de leur solution a d’ailleurs été externalisée, une fois leur appétence pour l’intrapreneuriat prouvée. Une démission des équipes d’AIR FRANCE pour intégrer une filiale co-créée en amont, qui a mené à un rachat de ce projet par des acteurs extérieurs.

Marine Gall souligne alors le réel intérêt de ce processus : “Grâce à l’intrapreneuriat, l’engagement profond est mis en valeur, et on est face à un puissant accélérateur de transformation”. 

AVIATION SANS FRONTIÈRES, l’ONG des ONG chargée de la gestion logistique, en est la preuve. 

Ambitieux projet COMET – Intrapreneuse AIR FRANCE

Elia Fisbein est quant à elle une intrapreneuse d’AIR FRANCE, et nous a présenté son projet Comet, expérience d’apesanteur avec un avion de ligne, dont Thomas Pesquet est le parrain. Elle souligne d’ailleurs l’importance de se faire aider dans le développement de son projet, avec le mentoring et coaching.

L’intrapreneuriat est une démarche génératrice de challenge, dont on tire des bénéfices malgré les difficultés que l’on peut rencontrer : “Cette expérience m’a fait pivoter sur mes centres d’intérêt ainsi que sur ma carrière professionnelle.” 

                3.Conclusion : Les facteurs clés de succès 

Les facteurs clés de succès de l’intrapreneuriat se composent de 3 insights : 

• Pour l’intrapreneur : Il faut apprendre à sortir de sa zone de confort, en misant sur le Test & Learn. L’intelligence collective crée de belles opportunités, que ce soit au niveau expérience humaine et professionnelle. 
• Pour le projet : La roadmap doit être opérationnelle, et l’échec ne doit pas être une fatalité. 30 à 40% des startups nées par l’intrapreneuriat passent les 5 ans mais elles ont toutes un point commun : la richesse des acquis apportés. 
• Pour l’entreprise : Le sponsor de ces collaborateurs est primordial, en leur montrant un soutien face aux innovations proposées, avec le mentorat notamment, qui consolide des projets en cours de développement.

Un grand merci aux speakers pour cette matinée captivante et riche en insights clés sur l’intrapreneuriat. 

Bravo aux participants également pour leur participation et intérêt marqué pour cette démarche entrepreneuriale. 

Mardi a eu lieu la 7ème édition du TECH Insight animée avec dynamisme par Louis Escudé , Startup Manager WILCO, qui a réuni plus de 80 participants. L’occasion de décrypter le thème “Metaverse 2022 : Quelles opportunités pour les Retailers ?” avec 4 experts : Philippe Kerignard, Benjamin Chiche, Hugues Yo et Tony Infantino. Comment décoder le vrai du faux ? Par où commencer pour se lancer dans ce nouveau monde virtuel ?  

Introduction au Metaverse 

Tony Infantino, Tech Advisor chez Metagora, travaille au service des marques qui désirent s’implanter dans le Metaverse. Pour lui, donner une définition précise de ce Web 3 est assez vague, mais il le qualifie comme un univers virtuel dans lequel on se représente par un avatar. 

Comment y accéder ? De deux façons : avec une connexion en tant que simple visiteur, ou alors avec une connexion qui contient notre portefeuille numérique (wallet complet et metamask), où se trouvent les NFT, objet virtuel qui confère des droits, une valeur. Le premier metaverse voit le jour sous le nom de Second Life dans les années 2000, mais les avancées technologiques étaient plus limitées à cette époque. Actuellement, d’un point de vue Retail et business, on compte 2 principaux metaverses : 

• Decentraland, accessible simplement grâce à un lien mais peu d’utilisateurs
• Sandbox, techniquement plus de retard, mais permet plus de créativité aux utilisateurs et aux marques. La Fashion Week se déroule d’ailleurs en fin de mois là-bas, et la blockchain y est intégrée. 

Stratégie pour les marques

Hugues Yo, Directeur Retail Marketing chez Canada Goose, rebondit en expliquant que le metaverse est devenu un point stratégique intéressant à développer, il y a une réelle opportunité pour les marques d’utiliser à leur avantage cette transformation numérique en créant de l’interaction avec ces challenges technologiques. Le bémol pour lui pour l’instant est l’absence de terreau commun entre les différents univers metaverses.

La transition digitale vers ce monde va être longue et complexe, surtout pour les Grands Groupes, souligne Benjamin Chiche, CEO Barney, solution qui connecte les marques de mode au metaverse. C’est pour lui une bonne occasion de réinventer le produit, une marque peut se positionner en mettant le jeu au centre, ce qui va permettre aux clients de voir l’achat comme un souvenir de bons moments. 

RTFKT, startup créatrice de NFT, s’est d’ailleurs faite rachetée par Nike, pour lancer une collection de sneakers : une tendance renversée, en devenant la 1ère marque apparue dans un monde virtuel avant d’être dans le monde physique. En termes de volume en 2021, c’est plus de 44 Milliards de dollars en NFT ! D’ici 2026, ¾ des utilisateurs de la génération Z auront acheté dans un monde virtuel.  Un point important pour les marques, qui doivent rester au top de la technologie, en restant fidèles à l’expérience dans le monde physique, notamment grâce au twin (objet dans le monde virtuel qui représente un objet existant dans le monde physique). 

Les supports techniques et l’accessibilité pour les fournisseurs de services

Philippe Kerignard, Head of Innovation chez Bouygues Telecom, se questionne sur les bonnes façons d’appréhender le Metaverse en tant que collaborateur d’un Grand Groupe. Quand un acteur décide d’élaborer sa stratégie, les mêmes questions se présentent : Pour y faire quoi ? Sur lequel ? Représentant une marque française qui propose des services et non des produits, la bonne direction est pour lui d’établir une similitude entre ce qui est proposé en physique et dans le virtuel. Le monde des télécommunications se fait digitaliser de plus en plus, surtout avec l’arrivée de la 5G qui permettra de gérer des flux plus importants. 

Pour aller sur le hardware, des microprocesseurs vont être nécessaires, la capacité à en produire doit être efficace. Le Metaverse ouvre la porte à des collaborations entre utilisateurs, avec un accès transparent qui maintient l’anonymat, souligne Tony Infantino. La capacité justement de créer le micro hardware inquiète Benjamin Chiche, notamment le fait d’inclure dans les casques VR des cartes graphiques sans que cela n’entrave le poids de l’objet. Philippe Kerignard exprime sa confiance envers l’évolution des équipements d’ici 5 ans, lors de son expérience personnelle durant le salon CES, il a eu la chance de tester de nombreux outils technologiques plus efficaces les uns que les autres. 

Une ouverture sur un nouveau monde

Et l’appétence pour le monde virtuel, est-elle la même selon les genres ? Avec l’anonymat en ligne qui se développe, c’est une estimation compliquée à élaborer. De plus, les avatars qui voient le jour sont pour la plupart androgynes, et c’est justement toute la beauté du Metaverse de casser les genres. Légalement, ça s’avère plus compliqué. Il n’y a pas de cadre juridique établi au sein de cette dimension virtuelle. Mais alors, de quelle façon peut-on ne pas priver de liberté sans altérer celle d’autrui ? Il faut créer une jurisprudence, qui s’établira d’ici 2 à 3 ans selon Hugues Yo. Léguer des droits d’usage et d’exploitation de la propriété intellectuelle sont d’ailleurs des points sur lesquels il est possible d’agir à l’heure actuelle. 

Décrit comme le successeur d’internet tel que nous le connaissons, le Metaverse suscite de nombreuses interrogations. Tout comme aucun changement formel n’a marqué la transition du Web 1 au Web 2, le développement du Metaverse se produira naturellement à mesure que les gens passeront plus de temps en ligne et associeront davantage leur identité à la vie numérique. Le mot-clé pour le définir ? Immersion.